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Créé le : 25/02/2011 20:13
Modifié : 25/07/2011 13:00

Garçon (21 ans)
Origine : cote d\'ivoire
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[ vision politique ]

 

opinion politique

25/07/2011 13:00



La justice s=E9lective,rem=E8de =E0 la r=E9conciliation?
Enfin le cr=E9pitement des armes termin=E9s, place =E0 la r=E9conciliation =
ne cessent de r=E9p=E9ter les uns et les autres.Mais cette reconciliation p=
eut-elle etre vraie avec ce sentiment de fiert=E9 du vainqueur sur le vainc=
u?
En effet, environ 3 mois apr=E8s la chute de l'ex pr=E9sident ivoirien Laur=
ent Gbagbo,le nouveau r=E9gime essais tant bien que mal =E0 reconcilier les=
ivoiriens ceci sans vouloir fermer les yeux sur les crimes commis.
Depuis la mort du pr=E9sident ivoirien F.H.Boigny la succession au pouvoir =
en cote d'ivoire n'a rien s'autre qu'=E9t=E9 la guerre entre pouvoir et opp=
osition (la chute des pr'sidents BEDIE RGUEI ET GBAGBO) mais pour le dernie=
r cit=E9,cela a engendr=E9 la mort de plus de 3000 personnes.Et si les duex=
camps estiment s'etre battuent pour une cause, qu'on ne se trompe pas c'es=
t pour le pouvoir et donc une bataille entre pro-Gbagbo et pro'Ouattara, en=
tres leur arm=E9e se disant r=E9guli=E8re et d=E9signant l'autre d'irr=E9gu=
li=E8re (not=E9 bien que les deux camps ont utilis=E9 des mercenaires et de=
s jeunes proches de leur parti), resultat dans de nombreux quartier pro gba=
gbo etaient ex=E9cut=E9s tous ceux dont le nom avaient une teinture nordist=
e(article 125).Toutefois le camps gbagbo n'a pas =E9t=E9 le seul =E0 commet=
tre des atrcit=E9s; les soldats pro ouattaraont commis atrocit=E9s a l'oues=
t tuant plud de 800 personnes soi disante pro gbagbo, et a abidjan avec des=
etudiants
soup=E7onn=E9s d'etre des miliciens pro gbagbo.
Aujourd'hui la guerre est pass=E9e, l'heure est =E0 la r=E9conciliation, ce=
pendant de quelle r=E9conciliation parle t-on quand on ne blame qu'un camp,=
quand ce sont seulement les militant LMP qui sont montr=E9s de doigt et ac=
cus=E9 d'avoir d=E9truit la cote d'ivoire, pourtant c'est bien la bande =E0=
Soro, ch=E9rif ousmane,Wattao et autresqui ont divis=E9 la cote d'ivoire d=
epuis 2002.
De quelle r=E9conciliation parle t-on quand ce sont quand on dit que la r=
=E9conciliation sera =E9quitable et que les chefs de guerre reput=E9 pour l=
eur atrocit=E9 se baladent avec arrogance,quand un Patrick Achi qui a appel=
=E9les jeunes RHDP a aller se faire massacrer pour la cause de leur parti e=
st aujourd'hui au gouvernement, caci n'est pas une r=E9conciliation mais un=
dictat du vainqueur sur le vaincu, les pro-gbagbo ne se r=E9concilieraient=
-ils pas par peur esp=E9rant un r=E9virement de situation?
Les =E9ctions sont pass=E9es, Oattara est le nouveau pr=E9sident du pays et=
non seulement DU RHDP il a donc le devoir de prot=E9ger les ivoiriens dans=
leur ensemble mais aussi de les r=E9concilier r=E9ellement.cette r=E9conci=
liation v=E9ritable doit se faire avec une justice =E9quitable,Ouattara ser=
ait encore plus grand pour les Ivoirens s'il condamnait tous les coupables =
(des deux camps), et les graciaient ensuite apr=E8s que tous aient demand=
=E9 pardon a tous les ivoiriens, en reformant un gouvernement avec tous les=
fils du pays, en travaillant meme avec Laurent Gbagbo.Quant au CPI,il s'en=
foute de l'avenir de le cote d'ivoire et veut contre vent et marr=E9 envoy=
er les Africains=A0=E0 leur cour ou devrait r=E9sider actuellement G=E9orge=
Bush poue avoir tu=E9 des innocent en Irak.Cette cour qui en veut seulemen=
t au pays pauvres.
L'avenir de la cote d'ivoire d=E9pendra seulement de son pr=E9sident Alasan=
e Dramane Ouattara.
La justice s=E9lective,rem=E8de =E0 la r=E9conciliation?
Enfin le cr=E9pitement des armes termin=E9s, place =E0 la r=E9conciliation =
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coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (13/12/2021 16:15) :

Je tenais à vous remercier et vous féliciter pour ce site qui m’accompagne depuis pas mal de temps. voyance gratuite par mail en ligne

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devolopement economique du japon

16/06/2011 01:34



Le Japon est nommée troisième puissance économique mondiale avec 5,72 % du PIB mondial (4 376 milliards de dollars), selon les chiffres de la Banque mondiale de l’année 200947. Il se situe derrière les États-Unis et la Chine mais devant l’Allemagne et la France47.

Les immenses groupes (Toyota, Nissan, Honda, Mitsubishi, Canon, Panasonic, Sony, Akai, Sharp, Nintendo, etc.) édifiés sur cette modeste surface placent le Japon parmi les grandes nations industrielles : première place mondiale pour l’automobile, l’électronique, deuxième place pour la construction navale (cargos, porte-conteneurs, pétroliers…). C’est aussi une économie de services très diversifiée et compétitive, particulièrement performante dans les secteurs de pointe.

Après la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle le pays a subi de lourdes pertes humaines et matérielles, le Japon a progressé à un rythme extraordinaire jusqu’à conquérir ce rang de deuxième économie mondiale. C’est ce qu’on a appelé le miracle économique japonais (années 1950-1960). Les Jeux olympiques d’été de 1964 à Tōkyō ont joué un rôle d’accélérateur à cette forte croissance. Ces progrès sont principalement attribués à la présence initiale d’un capital humain important, à la coopération entre l’État (MITI puis METI) et les entreprises, à une production tournée vers les marchés extérieurs (importantes exportations vers l’Asie et l’Amérique), à une forte éthique du travail, à la maîtrise des techniques de pointe grâce à la recherche, ainsi qu'à la faiblesse relative des dépenses militaires (1 % du produit intérieur brut)48.

L’organisation économique du Japon a quelques traits propres :

Jusqu’à récemment, une part importante des employés de l’industrie disposait d’une garantie d’emploi à vie, mais depuis l’éclatement de la bulle spéculative japonaise, les licenciements et surtout la fermeture de très nombreux sous-traitants ont écorché ce mythe. La crise a provoqué une croissance du chômage (plus de 5 % au début des années 2000, mais redescendu sous les 4 % en 2008) et de la pauvreté, avec la multiplication des sans domicile fixe et des travailleurs précaires.

L’industrie, secteur prépondérant de l’économie (avec 39 % du produit intérieur brut, contre 25 % aux États-Unis, et 33 % de la population active, contre 25 % en France), est très dépendante des importations de matières premières et d’énergie. En effet, le territoire japonais ne pourvoit qu’à 3 ou 4 % des ressources naturelles dont a besoin le pays. Le secteur agricole, bien moindre, est fortement subventionné, pour des raisons politiques et sociales. Les rendements sont parmi les plus hauts du monde. Le plus souvent autosuffisant en riz, le Japon importe la moitié de sa consommation des autres céréales. Toutefois l’autosuffisance alimentaire plafonne à 40 %. La flotte de pêche japonaise est une des plus importantes au monde et réalise presque 15 % des prises totales. Quant à la marine marchande, celle-ci dispose de 3 751 navires pour 183 millions de tonnes de port en lourd – dont 169 millions sous pavillon étranger – (au 1er janvier 2010), se plaçant ainsi au deuxième rang des nations maritimes (derrière la Grèce) et représentant une part importante (15,73 %) du tonnage total mondial49. Il est à noter que 71,39 % du tonnage total japonais est immatriculé au Panama (pavillon de complaisance)49.

Pendant trois décennies, la croissance a été spectaculaire : en moyenne et hors inflation 10 % par an dans les années 1960, 5 % dans les années 1970 et 4 % dans les années 1980. Au cours des années 1970-1980, le capitalisme japonais a délocalisé sa production de type fordiste dans le reste de l’Asie orientale, en Asie du Sud-Est et en Amérique du Nord. Le but est triple : contourner les quotas de plus en plus nombreux imposés par les différentes barrières protectionnistes américaines ou européennes ; diminuer les coûts de production grâce à une main-d’œuvre meilleur marché et faiblement qualifiée ; conquérir, aussi, les marchés locaux et nationaux grâce à une installation sur place. C’est ainsi que le Japon s’est petit à petit ouvert vers le sud-ouest et l’ouest50.

Dans les années 1990, la croissance a été nettement plus faible, essentiellement à cause de surinvestissements à la fin des années 1980, des accords du Plaza de 1985, et d’une politique économique d’austérité destinée à purger les excès antérieurs des marchés boursiers et immobiliers. Les efforts du gouvernement pour relancer la croissance auront peu de succès, le pays s’enfonçant dans un long cycle de déflation aux conséquences dévastatrices pour les entreprises les moins compétitives et pour les ménages les plus fragiles.

La signature d’accords avec l’Organisation mondiale du commerce força le Japon à réduire ses subventions aux agriculteurs, ouvrant la voie aux riz américain ou vietnamien, sujet sensible dans un pays où cette céréale constitue la base alimentaire quotidienne. La crise économique asiatique de 1997 a eu pour effet d’accentuer cette situation économique tendue.

Depuis fin 2002, un mouvement de reprise s’est amorcé, tiré par le rapide développement du voisin chinois, qui est devenu le premier importateur de produits japonais51, et, plus récemment, par la demande intérieure (consommation des ménages, chômage en baisse…) et l’assainissement du secteur bancaire. Ceci s’est confirmé début 2006, quand le Japon a pu officiellement annoncer avoir vaincu la déflation persistante depuis le début des années 2000. Aujourd’hui, malgré un endettement public record (environ 160 % à 170 % du produit intérieur brut52), le Japon a réussi à sortir de la crise immobilière. Le ralentissement économique mondial en 2008 apporte cependant à cette économie fortement exportatrice un défi difficile à relever.

À long terme, la surpopulation des zones habitables et le vieillissement de la population sont deux problèmes majeurs. La robotique est une des grandes forces de l’économie japonaise à long terme, à tel point qu’elle est considérée comme le laboratoire de la société post-industrielle. 410 000 des 720 000 robots industriels du monde se trouvent au Japon, soit 57 %. L’emploi au Japon reste un sujet de préoccupation de premier plan.

Depuis le 1er septembre 2009, un accord de libre-échange et de partenariat économique (ALEPE) entre la Suisse et le Japon est en vigueur53.



coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (13/12/2021 16:16) :

votre site est tout simplement beau et superbe. Bravo à toi et continue. voyance directe rapide

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COTE D IVOIRE

06/05/2011 15:10

COTE D IVOIRE


et meme si Alassane Dramane Ouattara n'avait pas gagner les élections, il a tout de meme gangner la guerre.Le parti revolutionnaire s'incline donc devant le nouveau président de la coyte d'ivoire tout entière.vive la paix et la réconcilliation pour que vive la cote d'ivoire.
que Dieu bénisse notre beau pays.
Quist Williams,S.G. du P.R.I.

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hymne a ma patrie

09/03/2011 18:01



C'est un jour de grandeur,

ce jour où à mon levé,je vois sur le calendrier c'est marqué 7 aout.

partout dans le monde, ce jour est unique en une année

et grande est mon bonheur quand je vois k'il est spécial pour 322462 km2.

Mais pour comprendre cela les benjamin, faudrait remonter dans le temps

kan en 1893 notre dignité a 'té bafouée. 67 ans de lutte, 67 ans de combat o aboutit en 1960 année de de tous les débats

pleines d'interrogation l'afrique se pose des question

elle veut faire cavalier seule a dit le père de la nation.

Un beau matin, à l'aube d'un 7 aout

pas tous les memes celui de 1960,la Cote dIvoire, la bele est imdépendante.

Des cris de joies des pas de danse

une emblème un drapeau une armoirie

des enfants batiseurs, c'etait bel et bien vrai

la colonisation c'etai loin derrière.

chère benjamin comprenez vous pourkoi le 7 aout est spécial?

a chak aude il ajoute 1 an de plus a notre patrie.

le son de son hymne, le d'filé de ses filsns font penser a ce 7 aout magnifik.

aujourd'hui, c'es le 7 aout c'es un jour de grandeur

kan je me lève et j'ouvre la télé gran est mon bonheur d'entendre l'abidjanaise

ce chant exaltateur.

mais le plus grand c'et ke tous cs enfant sont en orange blanc vert

il n'ya pa de sud ni de nord

pas de centre d'est ou d'ouest

pour la prmière fois sur tous les 322462km2 tous dance a un mem rythme.

ce rythme ki a maintenan e 50tenaire.

alez partou et repentez la bone nouvelle

désormais tous les jour devron etre considéer com tel.

chère benjamin ce pays est notre héritage et demain il nous appartiendra ns devron en faire bon usage.

ayan le poigne le courage et l'espoir de fair tujour mieux que nos prédecesseur.

chère benjamin nous ne devron jamais fl'chr quelque soi l'opresseur,

celui qui voudra nous diviser pour mieu profiter de nous

sahez que si nous somm uni rien ne poura nous détruire.

aujourd'hui c'est le 7 aout,

sorton courron danson et réjouisson nous,

mais n'oublions jamais ce pays c'est notre carte d'identité partout ou nous irons.

GUERISSONS LA A TOUS PRIS DES MAINTENANT.

                                                           Quist Williams, SG du P.R.I.




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constitution de la cote d'ivoire

05/03/2011 15:43

constitution de la cote d'ivoire


PREAMBULE
LE PEUPLE DE CÔTE D'IVOIRE,

Conscient de sa liberté et de son identité nationale, de sa responsabilité devant l'histoire et l'humanité;
Conscient de sa diversité ethnique, culturelle et religieuse, et désireux de bâtir une nation unie solidaire et prospère;
Convaincu que l'union dans le respect de cette diversité assure le progrès économique et le bien-être social ;
Profondément attaché à la légalité constitutionnelle et aux institutions démocratiques, à la dignité de la personne humaine, aux valeurs culturelles et spirituelles;
Proclame son adhésion aux droits et libertés tels que définis dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 et dans la Charte africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de 1981 ;
Exprime son attachement aux valeurs démocratiques reconnues à tous les peuples libres, notamment :
- Le respect et la protection des libertés fondamentales tant individuelles que collectives,
- La séparation et l'équilibre des pouvoirs, La transparence dans la conduite des affaires publiques,
S'engage à promouvoir l'intégration régionale et sous-régionale, en vue de la constitution de l'Unité Africaine,
Se donne librement et solennellement comme loi fondamentale la présente Constitution adoptée par Référendum.

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TITRE PREMIER
DES LIBERTES, DES DROITS ET DES DEVOIRS
CHAPITRE PREMIER
DES LIBERTES ET DES DROITS
DES LIBERTES ET DES DROITS

Art. 1 Art. 2 Art. 3 Art. 4 Art. 5 Art. 6 Art. 7 Art. 8 Art. 9 Art. 10 Art. 11 Art. 12 Art. 13 Art. 14 Art. 15 Art. 16 Art. 17 Art. 18 Art. 19 Art. 20 Art. 21 Art. 22 Article Premier. L'État de Côte d'Ivoire reconnaît les libertés, les droits et devoirs fondamentaux énoncés dans la présente Constitution et s'engage à prendre des mesures législatives ou réglementaires pour en assurer l'application effective.
Art. 2. La personne humaine est sacrée.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux devant la loi. Ils jouissent des droits inaliénables que sont le droit à la vie, à la liberté, à l'épanouissement de leur personnalité et au respect de leur dignité.
Les droits de la personne humaine sont inviolables. Les autorités publiques ont l'obligation d'en assurer le respect, la protection et la promotion.
Toute sanction tendant à la privation de la vie humaine est interdite.
Art. 3. Sont interdits et punis par la loi, l'esclavage, le travail forcé, les traitements inhumains et cruels, dégradants et humiliants, la torture physique ou morale, les violences physiques et les mutilations et toutes les formes d'avilissement de l'être humain.
Art. 4. Le domicile est inviolable. Les atteintes ou restrictions ne peuvent y être apportées que par la loi.
Art. 5. La famille constitue la cellule de base de la société. L'État assure sa protection.
Art. 6. L'État assure la protection des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées.
Art. 7. Tout être humain a droit au développement et au plein épanouissement de sa personnalité dans ses dimensions matérielle, intellectuelle et spirituelle.
L'État assure à tous les citoyens l'égal accès à la santé, à l'éducation, à la culture, à l'information, à la formation professionnelle et à l'emploi.
L'État a le devoir de sauvegarder et de promouvoir les valeurs nationales de civilisation ainsi que les traditions culturelles non contraires à la loi et aux bonnes mœurs.
Art. 8. L'État et les Collectivités publiques ont le devoir de veiller au développement de la jeunesse. Ils créent les conditions favorables à son éducation civique et morale et lui assurent la protection contre l'exploitation et l'abandon moral.
Art. 9. La liberté de pensée et d'expression, notamment la liberté de conscience, d'opinion religieuse ou philosophique sont garanties à tous, sous la réserve du respect de la loi, des droits d'autrui, de la sécurité nationale et de l'ordre public.
Art. 10. Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses idées.
Toute propagande ayant pour but ou pour effet de faite prévaloir un groupe social sur un autre, ou d'encourager la haine raciale ou religieuse est interdite.
Art. 11. Les libertés de réunion et de manifestation sont garanties par la loi.
Art. 12. de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques. ou de son appartenance ethnique peut bénéficier du droit d'asile sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire, sous la condition de se conformer aux lois de la République.
Art. 13. Les Partis et Groupements politiques se forment et exercent leurs activités librement sous la condition de respecter les lois de la République, les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ils sont égaux en droits et soumis aux mêmes obligations.
Sont interdits les Partis ou Groupements politiques créés sur des bases régionales, confessionnelles, tribales, ethniques ou raciales.
Art. 14. Les Partis et Groupements politiques concourent à la formation de la volonté du peuple et à l'expression du suffrage.
Art. 15. Le droit de propriété est garanti à tous.
Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n'est pour cause d'utilité publique et sous la condition d'une juste et préalable indemnisation.
Art. 16. Le droit de tout citoyen à la libre entreprise est garanti dans les limites prévues par la loi.
Art. 17. Toute personne a le droit de choisir librement sa profession ou son emploi.
L'accès aux emplois publics ou privés est égal pour tous.
Est prohibée toute discrimination dans l'accès ou l'exercice des emplois, fondée sur le sexe, les opinions politiques, religieuses ou philosophiques.
Art. 18. Le droit syndical et le droit de grève sont reconnus aux travailleurs des secteurs public et privé qui les exercent dans les limites déterminées par la loi.
Art. 19. Le droit à un environnement sain est reconnu à tous.
Art. 20. Toute personne a droit à un libre et égal accès à la Justice.
Art. 21. Nul ne peut être poursuivi, arrêté, gardé à vue ou inculpé, qu'en vertu d'une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés.
Art. 22. Nul ne peut être arbitrairement détenu.
Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d'une procédure lui offrant les garanties indispensables à sa défense.

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CHAPITRE II
DES DEVOIRS

Art. 23 Art. 24 Art. 25 Art. 26 Art. 27 Art. 28 Art. 23. Toute personne vivant sur le territoire national est tenue de respecter la Constitution, les lois et les règlements de la République.
Art. 24. La défense de la Nation et de l'intégrité du territoire est un devoir pour tout Ivoirien.
Elle est assurée exclusivement par des forces de défense et de sécurité nationales dans les conditions déterminées par la loi.
Art. 25. Les biens publics sont inviolables. Toute personne est tenue de les respecter et de les protéger.
Art. 26. Tout citoyen, investi d'un mandat public ou chargé d'un emploi public ou d'une mission de service public, a le devoir de l'accomplir avec conscience, loyauté et probité.
Art. 27. Le devoir de s'acquitter de ses obligations fiscales, conformément à la loi, s'impose à tous.
Art. 28. La protection de l'environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale

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TITRE II
DE L'ETAT ET DE LA SOUVERAINETE

Art. 29 Art. 30 Art. 31 Art. 32 Art. 33 Art. 29. L'État de Côte d'Ivoire est une République indépendante et souveraine.
L'emblème national est le drapeau tricolore orange, blanc, vert, en bandes verticales et d'égales dimensions.
L'hymne de la République est l'Abidjanaise.
La devise de la République est : Union, Discipline, Travail. La langue officielle est le français.
La loi fixe les conditions de promotion et de développement des langues nationales.
Art. 30. La République de Côte d'Ivoire est une et indivisible, laïque, démocratique et sociale.
Elle assure à tous l'égalité devant la loi, sans distinction d'origine, de race, d'ethnie, de sexe et de religion. Elle respecte toutes les croyances.
Son principe est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Art. 31. La souveraineté appartient au peuple.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Art. 32. Le peuple exerce sa souveraineté par la voie du référendum et par ses représentants élus.
Les conditions du recours au référendum et de désignation des représentants du peuple sont déterminées par la présente Constitution et par une loi organique.
Le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des opérations du référendum et de l'élection des représentants du peuple.
L'organisation et la supervision du référendum et des élections sont assurées par une Commission indépendante dans les conditions prévues par la loi.
Art. 33. Le suffrage est universel, libre, égal et secret.
Sont électeurs dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux ivoiriens des deux sexes âgés d'au moins dix huit ans et jouissant de leurs droits civiques et politiques.

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TITRE III
DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET DU GOUVERNEMENT

Art. 34 Art. 35 Art. 36 Art. 37 Art. 38 Art. 39 Art. 40 Art. 41 Art. 42 Art. 43 Art. 44 Art. 45 Art. 46 Art. 47 Art. 48 Art. 49 Art. 50 Art. 51 Art. 52 Art. 53 Art. 54 Art. 55 Art. 56 Art. 57 Art. 34. Le Président de la République est le Chef de l'État. Il incarne l'unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, du respect des engagements internationaux.
Art. 35. Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n'est rééligible qu'une fois.
Le candidat à l'élection présidentielle doit être âgé de quarante ans au moins et de soixante quinze ans au plus.
Il doit être ivoirien d'origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d'origine.
Il doit n'avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne.
Il ne doit s'être jamais prévalu d'une autre nationalité.
Il doit avoir résidé en Côte d'Ivoire de façon continue pendant cinq années précédant la date des élections et avoir totalisé dix ans de présence effective.
L'obligation de résidence indiquée au présent Art. ne s'applique pas aux membres des représentations diplomatiques et consulaires, aux personnes désignées par l'État pour occuper un poste ou accomplir une mission à l'étranger, aux fonctionnaires internationaux et aux exilés politiques.
Le candidat à la Présidence de la République doit présenter un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins désignés par le Conseil constitutionnel sur une liste proposée par le Conseil de l'Ordre des Médecins. Ces trois médecins doivent prêter serment devant le Conseil constitutionnel.
Il doit être de bonne moralité et d'une grande probité. Il doit déclarer son patrimoine et en justifier l'origine.
Art. 36. L'élection du Président de la République est acquise à la majorité absolue des suffrages exprimés.
Si celle ci n'est pas obtenue, il est procédé à un second tour, quinze jours après la proclamation des résultats du premier tour. Seuls peuvent s'y présenter les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour.
La convocation des électeurs est faite par décret en Conseil des ministres.
Le premier tour du scrutin a lieu dans le courant du mois d'octobre de la cinquième année du mandat du Président de la République.
Art. 37. Si dans les sept jours précédant la date limite du dépôt de présentation des candidatures, une des personnes ayant, moins de trente jours avant cette date, annoncé publiquement sa décision d'être candidate, décède ou se trouve empêchée, le Conseil constitutionnel peut décider du report de l'élection.
Si avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l'élection.
En cas de décès ou d'empêchement de l'un des deux candidats arrivés en tête à l'issue du premier tour, le Conseil constitutionnel décide de la reprise de l'ensemble des opérations électorales.
Art. 38. En cas d'événements ou de circonstances graves, notamment d'atteinte à l'intégrité du territoire, ou de catastrophes naturelles rendant impossible le déroulement normal des élections ou la proclamation des résultats, le Président de la Commission chargée des élections saisit immédiatement le Conseil constitutionnel aux fins de constatation de cette situation.
Le Conseil constitutionnel décide dans les vingt quatre heures, de l'arrêt ou de la poursuite des opérations électorales ou de suspendre la proclamation des résultats.
Le Président de la République en informe la Nation par message. Il demeure en fonction.
Dans le cas où le Conseil constitutionnel ordonne l'arrêt des opérations électorales ou décide de la suspension de la proclamation des résultats, la Commission chargée des élections établit et lui communique quotidiennement un état de l'évolution de la situation.
Lorsque le Conseil constitutionnel constate la cessation de ces événements ou de ces circonstances graves, il fixe un nouveau délai qui ne peut excéder trente jours pour la proclamation des résultats et quatre vingt dix jours pour la tenue des élections.
Art. 39. Les pouvoirs du Président de la République en exercice expirent à la date de prise de fonction du Président élu, laquelle a lieu dès la prestation de serment.
Dans les quarante huit heures de la proclamation définitive des résultats, le Président de la République élu prête serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle.
La formule du serment est:
"Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les Droits et Libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l'intérêt supérieur de la Nation.
Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois, si je trahis mon serment".
Art. 40. En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l'intérim du Président de la République est assuré par le Président de l'Assemblée nationale. pour une période de quarante cinq jours à quatre vingt dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l'élection du nouveau Président de la République.
L'empêchement absolu est constaté sans délai par le Conseil Constitutionnel saisi à cette fin par une requête du Gouvernement, approuvée à la majorité de ses membres.
Les dispositions des alinéas premier et 5 de l'Art. 38 s'appliquent en cas d'intérim.
Le Président de l'Assemblée nationale, assurant l'intérim du Président de la République ne peut faire usage des Art. 41 alinéas 2 et 4, 43, et 124 de la Constitution.
En cas de décès, de démission ou d'empêchement absolu du Président de l'Assemblée nationale, alors que survient la vacance de la République, l'intérim du Président de la République est assuré, dans les mêmes conditions, par le Premier vice-président de l'Assemblée Nationale.
Art. 41. Le Président de la République est détenteur exclusif du pouvoir exécutif.
Il nomme le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui est responsable devant lui. Il met fin à ses fonctions.
Le Premier Ministre anime et coordonne l'action gouvernementale.
Sur proposition du Premier Ministre, le Président de la République nomme les autres membres du Gouvernement et détermine leurs, attributions. Il met fin à leurs fonctions dans les mêmes conditions.
Art. 42. Le Président de la République a l'initiative des lois, concurremment avec les membres de l'Assemblée nationale.
Il assure la promulgation des lois dans les quinze jours qui suivent la transmission qui lui en est faite par le Président de l'Assemblée nationale. Ce délai est réduit à cinq jours en cas d'urgence.
Une loi non promulguée par le Président de la République jusqu'à l'expiration des délais prévus au présent Art. est déclarée exécutoire par le Conseil constitutionnel saisi par le Président de I'Assemblée nationale, si elle est conforme à la Constitution.
Le Président de la République peut, avant l'expiration de ces délais, demander à l'Assemblée nationale une seconde délibération de la loi ou de certains de ses Articles. Cette seconde délibération ne peut être refusée.
Il peut également, dans les mêmes délais, demander et obtenir de plein droit que cette délibération n'ait lieu que lors de la session ordinaire suivant la session au cours de laquelle le texte a été adopté en première lecture.
Le vote pour cette seconde délibération est acquis à la majorité des deux tiers des membres présents de l'Assemblée nationale,
Art. 43. Le Président de la République, après consultation du bureau de l'Assemblée nationale, peut soumettre au référendum tout texte ou toute question qui lui parait devoir exiger la consultation directe du peuple.
Lorsque le référendum a conclu à l'adoption du texte, le Président de la République le promulgue dans les délais prévus à l'Art. précédent.
Art. 44. Le Président de la République assure l'exécution des lois et des décisions de justice. Il prend les règlements applicables à l'ensemble du territoire de la République.
Art. 45. Le Président de la République accrédite les Ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui.
Art. 46. Le Président de la République est le chef de l'administration. Il nomme aux emplois civils et militaires.
Art. 47. Le Président de la République est le Chef suprême des Armées. Il préside le Conseil supérieur de la Défense.
Art. 48. Lorsque les Institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exceptionnelles exigées par ces circonstances après consultation obligatoire du Président de l'Assemblée nationale et de celui du Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par message.
L'Assemblée nationale se réunit de plein droit.
Art. 49. Le Président de la République a le droit de faire grâce.
Art. 50. Le Président de la République détermine et conduit la politique de la Nation.
Art. 51. Le Président de la République préside le Conseil des ministres.
Le Conseil des ministres délibère obligatoirement :
- Des décisions déterminant la politique générale de l'État;
- Des projets de lois, d'ordonnances et des décrets réglementaires;
- Des nominations aux emplois supérieurs de l'État, dont la liste est établie par la loi.
Art. 52. Les projets de loi, d'ordonnance et de décret réglementaire peuvent être soumis au Conseil constitutionnel pour avis, avant d'être examinés en Conseil des ministres
Art. 53. Le Président de la République peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs aux membres du Gouvernement.
Le Premier Ministre supplée le Président de la République lorsque celui-ci est hors du territoire national. Dans ce cas, le Président de la République peut, par décret, lui déléguer la résidence du Conseil des ministres, sur un ordre du jour précis.
Le Président de la République peut déléguer, par décret, certains de ses pouvoirs au Premier Ministre ou au membre du Gouvernement qui assure l'intérim de celui-ci. Cette délégation de pouvoirs doit être limitée dans le temps et porter sur une matière ou un objet précis.
Art. 54. Les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat parlementaire, de tout emploi public, de toute activité professionnelle et de toute fonction de dirigeant de Parti Politique.
Art. 55. Lors de son entrée en fonction et à la fin de celle-ci, le Président de la République est tenu de produire une déclaration authentique de son patrimoine devant la Cour des Comptes.
Durant l'exercice de ses fonctions, le Président de la République ne peut, par lui-même, ni par personne interposée, rien acquérir ou louer qui appartienne au domaine de l'État et des Collectivités publiques, sauf autorisation préalable de la Cour des comptes dans les conditions fixées par la loi.
Le Président de la République ne peut soumissionner aux marchés de l'État et des Collectivités publiques.
Art. 56. Les fonctions de membres du Gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout emploi et de toute activité professionnelle.
Le parlementaire nommé membre du Gouvernement ne peut siéger à l'Assemblée nationale, pendant la durée de ses fonctions ministérielles.
Les dispositions des alinéas 2 et 3 de l'Art. précédent s'appliquent aux membres du Gouvernement pendant la durée de leurs fonctions.
Art. 57. Le Président de la République communique avec l'Assemblée nationale, soit directement, soit par des messages qu'il fait lire par le Président de l'Assemblée nationale.
Ces communications ne donnent lieu à aucun débat.

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TITRE IV
DU PARLEMENT

Art. 58 Art. 59 Art. 60 Art. 61 Art. 62 Art. 63 Art. 64 Art. 65 Art. 66 Art. 67 Art. 68 Art. 69 Art. 70 Art. 58. Le Parlement est constitué par une chambre unique dite Assemblée nationale dont les membres portent le titre de député.
Les députés sont élus au suffrage universel direct.
Art. 59. La durée de la législature est de cinq ans.
Le mandat parlementaire est renouvelable.
Les pouvoirs de l'Assemblée nationale expirent à la fin de la deuxième session ordinaire de la dernière année de son mandat.
Les élections ont lieu vingt jours au moins et cinquante jours au plus avant l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée nationale.
La loi fixe le nombre des membres de l'Assemblée nationale, les conditions d'éligibilité, le régime des inéligibilités et incompatibilités, les modalités de scrutin, les conditions dans lesquelles il y a lieu d'organiser de nouvelles élections en cas de vacance de siège de députés.
Art. 60. Le Conseil constitutionnel statue sur l'éligibilité des candidats, la régularité et la validité des élections des députés à l'Assemblée nationale.
Art. 61. L'Assemblée nationale vote la loi et consent l'impôt.
Art. 62. Chaque année, l'Assemblée nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires.
La première session s'ouvre le dernier mercredi d'avril sa durée ne peut excéder trois mois.
La deuxième session commence le premier mercredi d'octobre et prend fin le troisième vendredi de décembre.
Art. 63. L'Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire par son Président sur un ordre du jour déterminé, à la demande du Président de la République ou à celle de la majorité absolue des députés.
Les sessions extraordinaires sont closes sitôt l'ordre du jour épuisé.
Art. 64. Le compte rendu intégral des débats de l'Assemblée nationale est publié au Journal officiel des débats.
L'Assemblée Nationale peut siéger en comité à huis-clos à la demande du Président de la République ou du tiers des députés.
Art. 65. Le Président de l'Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature.
Le Président de l'Assemblée nationale et le Premier vice-président sont soumis aux mêmes conditions d'éligibilité que le Président de la République.
Art. 66. Chaque député est le représentant de la Nation entière.
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des députés est personnel. Toutefois, la délégation de vote est permise lorsqu'un député est absent pour cause de maladie, pour exécution d'un mandat ou d'une mission à lui confié par le Gouvernement ou l'Assemblée nationale ou pour remplir ses obligations militaires ou pour tout autre motif justifié. Nul ne peut recevoir, pour un scrutin, plus d'une délégation de vote.
Art. 67. Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou des votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Art. 68. Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu'avec l'autorisation de l'Assemblée nationale, sauf le cas de flagrant délit.
Aucun député ne peut, hors session. être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale, sauf les cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnations définitives.
La détention ou la poursuite d'un député est suspendue si l'Assemblée nationale le requiert.
Art. 69. Les députés perçoivent une indemnité dont le montant est fixé par la loi.
Art. 70. L'Assemblée nationale établit son règlement.
Avant leur entrée en vigueur, le règlement et ses modifications ultérieures sont soumis au Conseil constitutionnel qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.
Le Conseil constitutionnel statue dans un délai de quinze jours.

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TITRE V
DES RAPPORTS ENTRE LE POUVOIR EXECUTIF ET LE POUVOIR LEGISLATIF

Art. 71 Art. 72 Art. 73 Art. 74 Art. 75 Art. 76 Art. 77 Art. 78 Art. 79 Art. 80 Art. 81 Art. 82 Art. 83 Art. 71. L'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Elle vote seule la loi.
La loi fixe les règles concernant :
- La citoyenneté, les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques;
- La nationalité, l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et les libertés;
- La procédure selon laquelle les coutumes sont constatées et mises en harmonie avec les principes fondamentaux de la constitution;
- La détermination des crimes et délits ainsi que des peines qui leur sont applicables, la procédure pénale, l'amnistie;
- L'organisation des tribunaux judiciaires et administratifs et la procédure suivie devant ces juridictions;
- Le statut des magistrats, des officiers ministériels et des auxiliaires de Justice;
- Le statut général de la Fonction publique;
- Le statut du Corps préfectoral;
- Le statut du Corps diplomatique;
- Le statut du personnel des Collectivités locales;
- Le statut de la Fonction militaire;
- Le statut des personnels de la Police nationale;
- L'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature;
- Le régime d'émission de la monnaie;
- Le régime électoral de l'Assemblée nationale et des Assemblées locales;
- La création de catégories d'établissements publics;
- L'état de siège et l'état d'urgence;
La loi détermine les principes fondamentaux :
- De l'organisation générale de l'Administration;
- De l'Enseignement et de la Recherche scientifique;
- De l'organisation de la Défense nationale;
- Du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales;
- Du droit du travail, du droit syndical et des Institutions sociales;
- De l'aliénation et de la gestion du domaine de l'État;
- De la mutualité et de l'épargne;
- De la protection de l'environnement;
- De l'organisation de la production;
- Du statut des Partis politiques;
- Du régime des transports et des télécommunications.
Les lois de Finances déterminent les ressources et les charges de l'État.
Des lois de programme fixent les objectifs de l'action économique et sociale de l'État.
Sont des lois organiques celles qui ont pour objet de régir les différentes Institutions, structures et systèmes prévus ou qualifiés comme tels par la Constitution.
Les lois auxquelles la Constitution confère le caractère de lois organiques sont votées et modifiées dans les conditions suivantes :
Le projet ou la proposition n'est soumis à la délibération et au vote de l'Assemblée nationale qu'à l'expiration d'un délai de quinze jours après son dépôt. Le texte ne peut être adopté par l'Assemblée nationale qu'à la majorité des 2/3 de ses membres.
Les lois organiques ne peuvent être promulguées qu'après la déclaration par le Conseil constitutionnel de leur conformité à la Constitution.
Art. 72. Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi relèvent du domaine réglementaire.
Les textes de forme législative intervenus en ces matières antérieurement à l'entrée en vigueur de la présente Constitution, peuvent être modifiés par décret pris après avis du Conseil constitutionnel.
Art. 73. La déclaration de guerre est autorisée par l'Assemblée nationale.
Art. 74. L'état de siège est décrété en Conseil des ministres. L'Assemblée nationale se réunit alors de plein droit si elle n'est en session.
La prorogation de l'état de siège au-delà de quinze jours ne peut être autorisée que par l'Assemblée nationale, à la majorité simple des députés.
Art. 75. Le Président de la République peut, pour l'exécution de son programme, demander à l'Assemblée nationale l'autorisation de prendre par ordonnance, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.
Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis éventuel du Conseil constitutionnel. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais, deviennent caduques si le projet de loi de ratification n'est pas déposé devant l'Assemblée nationale avant la date fixée par la loi d'habilitation.
A l'expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent Art., les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans leurs dispositions qui sont du domaine législatif.
Art. 76. Les propositions et amendements qui ne sont pas du domaine de la loi sont irrecevables. L'irrecevabilité est prononcée par le Président de l'Assemblée nationale.
En cas de contestation, le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République ou par un quart au moins des députés, statue dans un délai de quinze jours à compter de sa saisine.
Art. 77. Les lois peuvent, avant leur promulgation, être déférées au Conseil constitutionnel par le Président de l'Assemblée nationale ou par un dixième au moins des députés ou par les groupes parlementaires. Les associations de défense des Droits de l'Homme légalement constituées peuvent également déférer au Conseil constitutionnel les lois relatives aux libertés publiques.
Le Conseil constitutionnel statue dans un délai de quinze jours à compter de sa saisine.
Art. 78. Les députés ont le droit d'amendement.
Les propositions et amendements déposés par les membres de l'Assemblée nationale ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique, à moins qu'ils ne soient accompagnés d'une proposition d'augmentation de recettes ou d'économies équivalentes.
Art. 79. L'Assemblée nationale vote le projet de loi de finances dans les conditions déterminées par la loi.
Art. 80. L'Assemblée nationale est saisie du projet de loi de Finances dès l'ouverture de la session d'octobre.
Le projet de loi de Finances doit prévoir les recettes nécessaires à la couverture intégrale des dépenses.
L'Assemblée nationale vote le budget en équilibre.
Si l'Assemblée nationale ne s'est pas prononcée dans un délai de soixante dix jours, le projet de loi peut être mis en vigueur par ordonnance.
Le Président de la République saisit pour ratification l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire dans un délai de quinze jours.
Si l'Assemblée nationale n'a pas voté le budget à la fin de cette session extraordinaire, le budget est établi définitivement par ordonnance.
Si le projet de loi de Finances n'a pu être déposé en temps utile pour être promulgué avant le début de l'exercice, le Président de la République demande d'urgence à l'Assemblée nationale, l'autorisation de reprendre le budget de l'année précédente par douzième provisoire.
Art. 81. L'Assemblée nationale règle les comptes de la Nation selon les modalités prévues par la loi de Finances.
Le projet de loi de règlement doit être déposé sur le Bureau de l'Assemblée nationale un an au plus tard après l'exécution du budget.
Art. 82. Les moyens d'information de l'Assemblée nationale à l'égard de l'action gouvernementale sont la question orale, la question écrite, la commission d'enquête.
Pendant la durée d'une session ordinaire, une séance par mois est réservée en priorité aux questions des députés et aux réponses du Président de la République.
Le Président de la République peut déléguer au Chef du Gouvernement et aux ministres le pouvoir de répondre aux questions des députés.
En la circonstance, l'Assemblée nationale peut prendre une résolution pour faire des recommandations au Gouvernement.
Art. 83. Les membres du Gouvernement ont accès aux commissions de l'Assemblée nationale. Ils sont entendus à la demande des commissions.
Ils peuvent se faire assister par des commissaires du Gouvernement.

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TITRE VI
DES TRAITES ET ACCORDS INTERNATIONAUX

Art.82 Art. 84 Art. 85 Art. 86 Art. 87 Art. 84. Le Président de la République négocie et ratifie les traités et les accords internationaux.
Art. 85. Les Traités de paix, les Traités ou Accords relatifs à l'organisation internationale, ceux qui modifient les lois internes de l'État ne peuvent être ratifiés qu'à la suite d'une loi.
Art. 86. Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, ou par le Président de l'Assemblée nationale ou par un quart au moins des députés, a déclaré qu'un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de le ratifier ne peut intervenir qu'après la révision de la Constitution,
Art. 87. Les Traités ou Accords régulièrement ratifiés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque Traité ou Accord, de son application par l'autre partie.

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TITRE VII
DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Art. 88 Art. 89 art83Art. 90 Art. 91 Art. 92 art83Art. 93 Art. 94 Art. 95 art83Art. 96 Art. 97 Art. 98 art83Art. 99 Art. 100 Art. 88. Le Conseil constitutionnel est juge de la constitutionnalité des lois.
Il est l'organe régulateur du fonctionnement des pouvoirs publics.
Art. 89. Le Conseil constitutionnel se compose:
- D'un Président;
- Des anciens Présidents de la République, sauf renonciation expresse de leur part;
- De six conseillers dont trois désignés par le Président de la République et trois par le Président de l'Assemblée nationale. Le Conseil constitutionnel est renouvelé par moitié tous les trois ans.
Art. 90. Le Président du Conseil constitutionnel est nommé par le Président de la République pour une durée de six ans non renouvelables parmi les personnalités connues pour leur compétence en matière juridique ou administrative.
Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le Président de la République, en ces termes :
"Je m'engage à bien et fidèlement remplir ma fonction, à l'exercer en toute indépendance et en toute impartialité dans le respect de la Constitution, à garder le secret des délibérations et des votes, même après la cessation de mes fonctions, à ne prendre aucune position publique dans les domaines politique, économique ou social, à ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence du Conseil constitutionnel".
Art. 91. Les conseillers sont nommés pour une durée de six ans non renouvelables par le Président de la République parmi les personnalités connues pour leur compétence en matière juridique ou administrative.
Avant leur entrée en fonction, ils prêtent serment devant le Président du Conseil Constitutionnel, en ces termes :
"Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution et de garder le secret des délibérations et des votes, même après la cessation de mes fonctions".
Le premier Conseil constitutionnel comprendra:
- Trois conseillers dont deux désignés par le Président de l'Assemblée nationale, nommés pour trois ans par le Président de la République;
- Trois conseillers dont un désigné pari le Président de l'Assemblée nationale, nommés pour six ans par le Président de la République.
Art. 92. Les fonctions de membres du Conseil constitutionnel sont incompatibles avec l'exercice de toute fonction politique, de tout emploi public ou électif et de toute activité professionnelle.
En cas de décès, démission ou empêchement absolu pour quelque cause que ce soit, le Président et les conseillers sont remplacés dans un délai de huit jours pour la durée des fonctions restant à courir.
Art. 93. Aucun membre du Conseil constitutionnel ne peut, pendant la durée de son mandat, être poursuivi, arrêté, détenu ou jugé en matière criminelle ou correctionnelle qu'avec l'autorisation du Conseil.
Art. 94. Le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des opérations de référendum et en proclame les résultats.
Le Conseil statue sur :- L'éligibilité des candidats aux élections présidentielle et législative;
- Les contestations relatives à l'élection du Président de la République et des députés. Le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs des élections présidentielles.
Art. 95. Les engagements internationaux visés à l'Art. 84 avant leur ratification, les lois organiques avant leur promulgation, les règlements de l'Assemblée nationale avant leur mise en application, doivent être déférés par le Président de la République ou le Président de l'Assemblée nationale au Conseil constitutionnel qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.
Aux mêmes fins, les lois, avant leur promulgation, peuvent être déférées au Conseil constitutionnel par le Président de la République, le Président de l'Assemblée nationale, tout groupe parlementaire ou 1/10e des membres de l'Assemblée nationale.
La saisine du Conseil constitutionnel suspend le délai de promulgation.
Art. 96. Tout plaideur peut soulever l'exception d'inconstitutionnalité d'une loi devant toute Juridiction. Les conditions de saisine du Conseil constitutionnel sont déterminées par la loi.
Art. 97. Les projets ou propositions de loi et les projets d'ordonnance peuvent être soumis pour avis au Conseil constitutionnel.
Art. 98. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics, à toute autorité administrative, juridictionnelle, militaire et à toute personne physique ou morale.
Art. 99. Une disposition déclarée contraire à la Constitution ne peut être promulguée ou mise en application.
Art. 100. Une loi organique fixe les règles d'organisation et de fonctionnement du Conseil constitutionnel, la procédure et les délais qui lui sont impartis pour statuer.

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TITRE VIII
DU POUVOIR JUDICIAIRE

Art. 101 Art. 102 Art. 103 Art. 104 Art. 105 Art. 106 Art. 106 Art. 101. Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.
Art. 102. La Justice est rendue sur toute l'étendue du territoire national au nom du peuple par des Juridictions suprêmes : Cour de Cassation, Conseil d'État, Cour des Comptes, et par des Cours d'Appel et des tribunaux.
Des lois organiques fixent la composition, l'organisation et le fonctionnement de ces juridictions.
Art. 103. Les magistrats ne sont soumis, dans l'exercice de leurs fonctions, qu'à l'autorité de la loi.
Les magistrats du Siège sont inamovibles.
Art. 104. Le Président de la République est le garant de l'indépendance de la magistrature. Il préside le Conseil supérieur de la Magistrature.
Art. 105. Le Conseil supérieur de la Magistrature comprend :
- Le Président de la Cour de Cassation, vice-président de droit;
- Le Président du Conseil d'État;
- Le Président de la Cour des Comptes;
- Le Procureur général près la Cour de Cassation;
- Six personnalités extérieures à la Magistrature dont trois titulaires et trois suppléants désignés en nombre égal par le Président de la République et le Président de l'Assemblée nationale;
- Trois magistrats du Siège dont deux titulaires et un suppléant et trois magistrats du Parquet dont deux titulaires et un suppléant, désignés par leurs pairs. Ces magistrats ne peuvent siéger lorsqu'ils sont concernés par les délibérations du Conseil.
Art. 106. Le Conseil supérieur de la Magistrature se réunit sur convocation et sous la présidence du Président de la République pour examiner toutes les questions relatives à l'indépendance de la Magistrature.
Sous la présidence de son vice-président, le Conseil supérieur de la Magistrature :
- Fait des propositions pour la nomination des magistrats des Juridictions suprêmes, des premiers présidents des Cours d'Appel et des Présidents des tribunaux de première instance;
- Donne son avis conforme à la nomination et à la promotion des autres magistrats du siège;
- statue comme conseil de discipline des magistrats du siège et du parquet.
Art. 107. Une loi organique détermine les conditions d'application des dispositions relatives au Conseil supérieur de la Magistrature.

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TITRE IX
DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE

Art. 108 Art. 109 Art. 110 Art. 111 Art. 112 Art. 108. La Haute Cour de Justice est composée de députés que l'Assemblée nationale élit en son sein, dès la première session de la législature. Elle est présidée par le Président de la Cour de Cassation.
Une loi organique détermine le nombre de ses membres, ses attributions et les règles de son fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant elle.
Art. 109. Le Président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions et traduit devant la Haute Cour de Justice qu'en cas de haute trahison.
Art. 110. La Haute Cour de Justice est compétente pour juger les membres du Gouvernement à raison des faits qualifiés crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.
Art. 111. La mise en accusation du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée au scrutin secret, par l'Assemblée nationale à la majorité des 2/3 pour le Président de la République, et à la majorité absolue pour les membres du Gouvernement.
Art. 112. La Hautes Cour de Justice est liée par la définition des crimes et délits et par la détermination peines résultant des lois pénales en vigueur à l'époque des faits compris dans les poursuites.

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TITRE X
DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Art. 113 Art. 114 Art. 113. Le Conseil économique et social donne son avis sur les projets de loi, d'ordonnance ou de décret ainsi que sur les propositions de loi qui lui sont soumis.
Les projets de loi de programme à caractère économique et social lui sont soumis pour avis.
Le Président de la République peut consulter le Conseil économique et social sur tout problème de caractère économique et social.
Art. 114. La composition du Conseil économique et social et les règles de son fonctionnement sont fixés par une loi organique.

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TITRE XI
DU MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE

Art. 115 Art. 116 Art. 117 Art. 118 Art. 115. Il est institué un organe de médiation dénommé "Le Médiateur de la République".
Le Médiateur de la République est une autorité administrative indépendante, investie d'une mission de service public. Il ne reçoit d'instructions d'aucune autorité.
Art. 116. Le Médiateur de la République est nommé par le Président de la République, pour un mandai de six ans non renouvelable, après avis du Président de l'Assemblée nationale.
Il peut être mis fin à ses fonctions, avant l'expiration de ce délai, en cas d'empêchement constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le Président de la République.
Art. 117. Le Médiateur de la République ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou des actes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Les fonctions de Médiateur de la République sont incompatibles avec l'exercice de toute fonction politique, de tout autre emploi public et de toute activité professionnelle.


coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (13/12/2021 16:22) :

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